L’Agence Africaine pour le Commerce et le Développement (2ACD) est une Organisation Internationale Non Gouvernementale (OING) régie par les articles 60 et suivants du Code Civil suisse. Elle a été créée à Genève le 7 Juillet 2010. C’est une Organisation à but non lucratif qui vit des subventions et ressources autorisées par la loi et les règlements suisses. Elle a son siège à Genève et des représentations régionales et nationales sur le continent africain.
Ses missions essentielles sont :
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La mise en cohérence des différentes politiques commerciales africaines, aux niveaux multilatéral, régional et bilatéral
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La mise à la disposition des négociateurs africains de l’information technique nécessaire à l’élaboration de positions de négociations
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Le renforcement des capacités des parties prenantes africaines dans les négociations commerciales : gouvernements, Société Civile, Secteur productif, milieux académiques etc.
L’Agence est dirigée par un Conseil d’administration et une Direction Exécutive qui sont appuyés par une équipe d’experts de haut niveau, dans les domaines de l’économie, du droit, de la science politique et des questions de développement. Toute cette équipe travaille sous la caution morale et intellectuelle d’un panel de parrains, mondialement reconnus pour la qualité exceptionnelle de leurs contributions dans leurs différents domaines de compétences.
Les différents domaines d’intervention de l’Agence sont le système commercial multilatéral (OMC), les Accords de Partenariat Economique (APE), les processus d’intégration régionale en Afrique, les accords commerciaux bilatéraux avec les partenaires classiques (Etats-Unis, Union Européenne), et les nouveaux bénéficiaires de la diversification du partenariat commercial (Inde, Chine, Brésil entre autres), et les politiques sectorielles locales qui touchent au commerce. Les travaux liés à ces domaines ont pour cibles principales les différentes parties prenantes que sont les gouvernements, la société civile, le monde académique, le secteur privé, les agriculteurs etc. C’est pour cette raison que l’assistance technique et la formation seront utilisées de façon permanente et structurelle comme outils de dissémination de l’information commerciale pertinente.
L’approche stratégique de l’Agence résulte d’un conflit entre deux exigences : l’objectivité scientifique qui doit sous-tendre toute recherche, d’une part. Et la nécessité de fournir des argumentaires spécifiques aux pays africains dans les négociations commerciales, d’autre part. L’Afrique a besoin, plus que tout autre acteur du système, d’un support technique qui, dans le contexte actuel ne pourrait se prévaloir d’une « neutralité objective ». Elle serait de mauvais aloi. Dès lors, la rigueur scientifique de l’Agence dans la confection d’argumentaires techniques sera une constante. Mais le parti pris pour les intérêts de l’Afrique sera assumé. C’est une dimension congénitale de l’Agence qui se veut un outil d’orientation, disponible et utilisable par tous les protagonistes africains.